La,
la, la, je ne l'ose dire....
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Certon
(? - 1572) : Il n'est pas étonnant que cet écclésiastique,
au caractère vif et indépendant ait eu quelques ennuis avec
son autorité religieuse ! suivant de près l'évolution
poétique de sa génération, il mit en musique de nombreuses
chansons galantes ainsi que des textes de Ronsard et de Clément
Marot, entre autres. « La, la, la, je ne l'ose dire» illustre bien l'aspect léger de la Chanson Française de la Renaissance, avec son écriture ici plutôt homorythmique. Ne vous offusquez pas des histoires de cocus : elles sont courantes à la Renaissance. Mais que peut bien savoir ce chanoine du mariage et de l'infidélité ? |